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Changer de regard sur les industries navales et nautiques en Bretagne

Alors que le CESER publie son étude « Industries navales et nautiques en Bretagne : un nouveau souffle ! », retour sur la genèse de ce travail conduit par la section Mer-Littoral.

Crédit photo : Jean-Yves Guillaume

Comme l’indiquait David RIOU, Président de la section Mer-Littoral, en session du CESER : « les navires marquent les paysages régionaux par leur diversité, leurs fonctions, formes et couleurs ». Pour nombre d’entre nous, l’image de la Bretagne est ainsi étroitement associée à celle des bateaux de plaisance, des bâtiments de la marine nationale, des vieux gréements, des barges conchylicoles et autres navires à passagers (voir notre étude sur la culture maritime en Bretagne).

Mais que connaît-on réellement de l’envers de la carte postale ? Sait-on dans quelles conditions ces bateaux sont fabriqués, par qui, et avec quelles externalités pour les territoires ? Alors que la réindustrialisation s’affirme comme un objectif partagé, quel est le potentiel de développement de ces activités en Bretagne ?

Pour répondre à ces questions, la section Mer-Littoral, composée de 16 membres issus des quatre collèges du CESER, ainsi que de personnalités extérieures choisies pour leurs expertises complémentaires, a rencontré de nombreux acteurs de la filière. Ce travail a été coordonné par Stéphane CRÉACH et Hervé MOULINIER, co-rapporteurs de l’étude.

Crédit photo : CESER de Bretagne

Le résultat : une étude approfondie, qui propose un panorama à 360° des différentes composantes de la filière, identifie les défis auxquels elle est confrontée et fait des propositions pour accélérer son développement.

Ce travail révèle une tension : d’un côté, de multiples opportunités de développement, liées notamment à la transition écologique. De l’autre, des inquiétudes. C’est par exemple le cas des difficultés de recrutement (« ce qui ressort de l’ensemble des auditions, c’est la question de l’emploi et de l’humain », a  noté Stéphane CRÉACH lors de sa présentation en session). Autre point de vigilance : la qualité des infrastructures, si importantes pour cette filière et qui sont « nombreuses » mais « vieillissantes », comme l’a expliqué Hervé MOULINIER, « elles ne sont pas au niveau pour relever les défis que nous avons à relever dans les années qui viennent ».

Alors on fait quoi pour changer de regard sur ces industries, pour les rendre plus attractives et plus compétitives dans un contexte de transitions ? Rendez-vous à la fin de notre rapport pour découvrir les propositions du CESER !

En pratique

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