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En bac pro, et après ?

@L’oeil de Paco

Le CESER est allé à la rencontre de jeunes préparant un bac professionnel, afin d’identifier les déterminants de leurs choix, les facteurs de réussite mais aussi les freins.

De cette analyse, il ressort que la formation au baccalauréat professionnel, qui concerne plus de 30 000 jeunes en Bretagne, permet des parcours de réussite variés. Mais il est possible de faire mieux !

Afin de mieux accompagner les parcours des lycéens et lycéennes qui se sont engagé·e·s dans cette voie souvent très jeunes, avec des motivations diverses et plus souvent issu·e·s de milieux « défavorisés » que les autres lycéen·nes,  le CESER a identifié 7 principaux enjeux :

  • La mixité filles.garçons à développer dans les filières professionnelles sous statut scolaire, alors que les filles sont absentes de nombreuses spécialités du bac professionnel dans la production et que les garçons le sont des spécialités des services ;
  • Le droit au changement d’orientation et la fluidité des parcours de formation des jeunes lycéen·ne·s de la voie professionnelle ;
  • L’aide aux jeunes et à leur famille dans les choix d’orientation ;
  • Les compétences des jeunes à s’orienter tout au long de leur parcours et le développement des poursuites d’études des jeunes ayant choisi de faire un bac professionnel ;
  • L’élargissement des possibilités de stages d’observation des élèves de 3e, des stages professionnels des lycéen·ne·s de bac pro (pour lesquels ces stages sont obligatoires et doivent durer au moins 22 semaines) et des étudiant·e·s de BTS ;
  • L’implication de tous les acteurs dans le cadre des relations entre les lycées professionnels et les milieux professionnels au bénéfice des parcours et de la formation des jeunes de la voie professionnelle ;
  • L’attention portée par les institutions en région aux lycéen·ne·s professionnels.

Ces enjeux sont assortis d’une soixantaine de préconisations formulées par le CESER. Ces préconisations s’adressent à la Région, à l’Etat, aux autorités académiques et au monde économique qui est un partenaire de première importance pour l’enseignement professionnel initial. Elles sont regroupées dans le dernier chapitre du rapport.

Rapporteurs : Jean-Marc CLERY et Lydie POREE

[1] « Défavorisés » au sens des catégories construites par la Direction des études du ministère de l’Education nationale

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