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La session du 30 septembre en bref

Un climat incertain

Les échanges du Congrès de Régions de France et la présentation du budget national l’ont bien montré : le contexte dans lequel devront agir les collectivités locales est pour le moins tendu. Les CESER de France ont d’ailleurs exprimé une vive inquiétude à ce sujet.

Plus que jamais les Régions doivent en effet investir pour préparer l’avenir, notamment en accélérant les transitions. Mais comment ? La question a traversé toute notre session du 30 septembre. Au cours de cette journée, le CESER a en effet rendu des avis sur plusieurs documents qui concentrent ces enjeux : les orientations budgétaires pour 2025, la création de Bretagne mobilités ou encore la 2ème modification du SRADDET.

Une inquiétude sensible dans les échanges avec les élus

Plusieurs élu·es régionaux.ales ont souhaité participer à notre session pour entendre les avis de l’assemblée et apporter des précisions sur leurs dossiers.

Après avoir entendu l’avis sur les orientations budgétaires, qui se termine par l’expression d’inquiétudes (sur la difficulté de l’exercice) mais aussi d’une confiance dans la capacité d’adaptation du Conseil régional, Stéphane Perrin-Sarzier, Vice-Président en charge des finances, a ainsi indiqué qu’il était temps de « repenser les relations financières entre l’État et les collectivités locales ». Son intervention était ainsi largement centrée sur les questions de décentralisation et de différentiation, ainsi que sur la fiscalité locale. Il l’a conclue en émettant un vœu : «il va falloir que tout le monde parle de finances locales (…) et je mets en haut de la pile le sujet du financement des mobilités (…) Je pense que les CESER (…) sont des cadres aussi de discussions et de débats sur ces sujets, qui sont plus que jamais indispensables. »

Michaël Quernez a ainsi a pour sa part rappelé la genèse de la création de Bretagne Mobilités, le calendrier et la méthode en insistant sur le travail de concertation avec les territoires. Il a reconnu que les documents liés au fonctionnement de l’entité pouvaient sembler « fastidieux » mais qu’ils permettaient d’appréhender les différentes échelles (régionale, territoriale, infraterritoriale) qui composent l’architecture du syndicat. L’avis du CESER ayant mis en exergue le manque de précisions sur la question du financement, il a reconnu que « cette question reste entière » et renvoie vers le rapport « autonomie » (voir l’avis du CESER) en précisant que le budget mobilités va devenir le premier budget de la collectivité. Un choix assumé car, pour lu, cette question des mobilités est « un enjeu de cohésion territoriale, et si je puis me permettre, il s’agit d’un enjeu profondément démocratique ».

Les avis du CESER

L’assemblée du CESER s’est exprimée sur les dossiers suivants :

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