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La session du 6 octobre en bref

Le CESER adopte une étude sur le logement

Avec ce travail sur le logement en zone littorale, le CESER prend le contrepied d’une idée reçue : l’attractivité ne se bâtit pas à coups de béton. Ce qui manque aujourd’hui, ce n’est pas tant du foncier que du sens partagé, un pilotage clair et des usages mieux régulés. À rebours des réflexes d’expansion, il s’agit désormais d’habiter autrement, de planifier sobrement et de penser les territoires non comme des surfaces à remplir, mais comme des écosystèmes à équilibrer. Avec cette étude, le CESER fait des propositions en ce sens.

Au cours de la session plénière, Fanny Chappé a souligné la qualité de cette étude, qui « n’oublie aucun angle mort ». En s’appuyant sur son expérience de maire, elle a aussi indiqué son intérêt pour les outils de régulation mis en avant dans l’étude, tout en regrettant que les élus locaux ne disposent pas de suffisamment de marges de manœuvre pour les employer. Sur ce point, elle a aussi appelé à sensibiliser certains élus, afin qu’ils osent davantage utiliser les outils existants. Espérons que la lecture du CESER puisse y contribuer !

Décision modificative N°2 au budget : des éclaircissements demandés

En conclusion d’un examen minutieux des propositions de l’exécutif régional, le CESER explique qu’il ne peut que partager le constat de dégradation progressive de la situation financière de la Région, en rappelant bien que cette dernière navigue sans grande visibilité ni autonomie. Il est clair que cette situation ne pourra perdurer très longtemps. Pour le CESER, la gestion optimisée sous très forte contrainte proposée dans cette DM2 n’apporte clairement pas de réponse aux problématiques de fond auxquelles le Conseil régional se trouve confronté. 

Stéphane Perrin-Sarzier, Vice-Président du Conseil régional en charge des finances, n’a pas manqué de réagir à cette analyse. « Nous y voilà. Je pense que ça fait 10 ans que l’on répète la même chose. Nous arrivons au pied du mur. Sur les 5 premiers mois de l’année, les dépenses d’investissement des Régions on reculé de 14%. Le budget 2026 va être l’occasion d’un vrai débat sur ce que doit faire la Région. Le temps de la Région universaliste, capable d’intervenir sur tout ce qui concerne la Bretagne, c’est terminé ! » Pour appui, il a notamment cité les nombreux investissements consentis au cours des dernières années sur des infrastructures appartenant à l’Etat (routes, par exemple).

Un vif intérêt pour la feuille de route santé du Conseil régional

Un soutien franc et appuyé : ainsi pourrait-on qualifier le positionnement du CESER au regard de la démarche engagée par le Conseil régional dans le cadre de sa nouvelle feuille de route.

Delphine Alexandre, Vice-Présidente du Conseil régional a salué la précision de l’avis rendu par l’assemblée consultative régionale, ainsi que la continuité de ses travaux et prises de position sur le sujet. De fait, cet avis fait suite à une contribution à la démarche du Conseil régional (en juin 2025), qui elle-même s’appuyait sure des années de travaux autour de la thématique de la santé (voir en annexe de l’avis). Elle a également invité le CESER à participer à l’instance qui définira les indicateurs de suivi de la feuille de route.

Un nouveau rapporteur général

L’assemblée a par ailleurs élu un nouveau rapporteur général en charge des schémas transversaux : Jean-Luc PELTIER (CGT). Il est notamment en charge de coordonner les avis du CESER sur les schémas structurants (tel le Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) ou sur les Contrats de plan Etat-Région.

En pratique

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